Elle a affirmé avoir voulu se venger d'un ex-compagnon, désignant la fillette comme une victime collatérale.

Jugée depuis vendredi pour «meurtre», «viol», et «actes de torture et de barbarie», Dahbia Benkired a déclaré ce mardi qu'elle ne voulait pas tuer Lola, mais «faire du mal» à l'un de ses ex-compagnons, qui serait «en partie» responsable du crime.

«Je voulais lui faire du mal à lui, pas à la petite», a-t-elle confié, suggérant que Lola Daviet s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment le 14 octobre 2022.

Les témoignages de plusieurs hommes ayant eu des relations avec l'accusée ont révélé sa «dérive» jusqu'à l'horreur. Les récits de son ex-petit ami et d'autres connaissances ont dressé le portrait d'une femme aux prises avec des mensonges en série et un comportement erratique.

La magistrate Béatrice Brugère a qualifié ce crime d' «image de la décivilisation». Dahbia Benkired, qui a reconnu avoir tué la collégienne, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le procès se poursuit avec l'audition de nouveaux témoins pour tenter d'éclaircir les circonstances et le mobile de cet acte barbare qui a bouleversé la France.