La directrice de l'établissement, Laurence des Cars, a été auditionnée par le Sénat pour s'expliquer sur cet "échec". Suite au cambriolage survenu le dimanche 19 octobre, Laurence des Cars a été entendue par la commission des affaires culturelles du Sénat ce mercredi. Lors de son audition, elle a admis que le dispositif de sécurité était défaillant, qualifiant la surveillance vidéo à l'extérieur du bâtiment de "très insuffisante" et reconnaissant des "faiblesses de la protection périmétrique". Tout en affirmant que les alarmes intérieures avaient fonctionné et que le protocole avait été respecté, elle a parlé d'un "échec" et a assumé sa "part de responsabilité". Elle a révélé avoir signalé la fragilité de la sécurité du musée dès son entrée en fonction et a confirmé avoir présenté sa démission à la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui l'a refusée. Pour renforcer la sécurité, Mme des Cars a proposé l'installation d'un "commissariat de police au sein du musée".

En réaction, le président Emmanuel Macron a demandé une "accélération" des "mesures de sécurisation" en cours.

Le musée a rouvert ses portes au public mercredi matin, bien que la galerie d'Apollon, lieu du vol, reste fermée pour les besoins de l'enquête. Le préjudice de 88 millions d'euros concerne huit joyaux historiques, dont la couronne de l'impératrice Eugénie qui a été endommagée lors de son extraction de la vitrine.