Le contexte international s'est tendu suite à l'annulation d'un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, tandis que la Russie a mené de nouvelles frappes meurtrières en Ukraine. Dans ce climat, le chef d'état-major des armées françaises a lancé un avertissement sur la nécessité de se préparer à un "choc" avec la Russie. Le président américain Donald Trump a annoncé le report de sa rencontre prévue à Budapest avec Vladimir Poutine, déclarant ne pas vouloir d'une rencontre "inutile" face à une position russe jugée inflexible sur un cessez-le-feu.
En parallèle, l'Ukraine a subi une nouvelle vague de bombardements russes visant ses infrastructures énergétiques.
Ces frappes ont fait au moins six morts, dont deux enfants, et provoqué d'importantes coupures d'eau et d'électricité, notamment à Kiev et Zaporijjia.
Dans ce contexte de tensions exacerbées, le chef d'état-major des armées françaises, le général Fabien Mandon, a affirmé que l'armée française devait être "prête à un choc dans trois, quatre ans" face à la Russie, justifiant ainsi "l'effort de réarmement" en cours. Sur le plan diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit se rendre en Suède pour signer une lettre d'intention concernant l'achat de 100 à 150 avions de chasse Gripen, cherchant à renforcer sa défense aérienne. M. Zelensky a par ailleurs qualifié la proposition de M. Trump de discuter sur la base de la ligne de front actuelle de "bon compromis".
En résuméL'annulation du sommet Trump-Poutine et les nouvelles frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes marquent une escalade des tensions. La France, par la voix de son chef d'état-major, a averti qu'elle devait se préparer à un éventuel conflit direct avec la Russie, tandis que l'Ukraine cherche à renforcer son armée de l'air avec l'aide de la Suède.