Le procès de Dahbia Benkired pour le meurtre, le viol et les actes de barbarie sur la jeune Lola Daviet a été marqué par le témoignage bouleversant de la famille de la victime. Les experts ont également dressé un portrait psychologique glaçant de l'accusée. Lors de la quatrième journée d'audience devant la cour d'assises de Paris, les proches de Lola ont livré des témoignages poignants. La mère de la fillette, Delphine Daviet, a exprimé sa détresse infinie, déclarant : "J'ai perdu ma Lola, mon mari, mon logement" et "Mon cœur de maman est meurtri à jamais".
Elle a demandé à la cour que "cette chose soit enfermée toute sa vie". La cour a également entendu un expert psychologue qui a décrit la personnalité de Dahbia Benkired, 27 ans, évoquant une "froideur, [un] narcissisme, [une] hypersensibilité à la critique". L'expert a émis l'hypothèse que le meurtre pourrait "découler" du viol "non assumé" de la fillette.
L'accusée, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, a en partie reconnu les faits mais les a minimisés, les justifiant par un "excès de colère" et un désir de se venger de son ex-compagnon. Le procès, qualifié de "monstrueux" par un chroniqueur, continue de susciter une vive émotion.
En résuméLe procès de Dahbia Benkired a atteint un pic d'émotion avec les témoignages de la famille de Lola, dont la mère a exprimé une douleur insondable. Les experts ont décrit une accusée narcissique et froide, tandis que cette dernière a tenté de justifier son crime par un désir de vengeance, offrant un contraste saisissant avec la souffrance des parties civiles.