Cette escalade diplomatique, survenant après le report d'un sommet très attendu avec Vladimir Poutine, redéfinit les équilibres énergétiques mondiaux et suscite de vives réactions internationales. Qualifiant ses discussions avec le Kremlin de "perte de temps" et se disant "excédé par Poutine", Donald Trump a durci le ton en ciblant directement Rosneft et Lukoil, piliers de l'économie russe. Cette mesure, justifiée par Washington par le "refus de la Russie de s'engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine", a été saluée par les alliés européens.

Le président français Emmanuel Macron a évoqué un "véritable tournant", tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également exprimé sa satisfaction.

En revanche, le Kremlin a réagi vivement, Vladimir Poutine qualifiant ces sanctions d'"acte hostile" et de "déclaration de guerre". Cette décision a eu un impact immédiat sur les marchés, provoquant une flambée des cours du pétrole de près de 5%. Au-delà du conflit ukrainien, cette offensive s'inscrit dans une stratégie américaine plus large visant à renforcer sa domination sur le marché énergétique mondial.

Cette posture assertive se manifeste également sur d'autres fronts de la politique étrangère américaine, notamment par des opérations militaires "antidrogue" en mer des Caraïbes qui ont créé des frictions avec la Colombie et le Venezuela, ainsi que par des prises de position fermes sur le conflit israélo-palestinien.