Le cambriolage spectaculaire de bijoux au musée du Louvre continue de faire la une, alors que l'enquête progresse avec plus de 150 prélèvements de traces et que les témoignages sur le déroulement des faits émergent. L'audace du vol, dont la valeur est évaluée à 88 millions d'euros, a provoqué une onde de choc et soulève des questions sur la sécurité de l'institution. La procureure de Paris, Laure Beccuau, s'est montrée "optimiste" quant à l'avancée de l'enquête, annonçant que "plus de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres" ont été réalisés sur les lieux du vol. L'exploitation de la vidéosurveillance a également permis de suivre le trajet des cambrioleurs à Paris et dans les départements limitrophes.
Le déroulé des faits se précise grâce au témoignage d'une gardienne présente lors du vol.
Elle raconte une opération rapide, d'une dizaine de minutes, durant laquelle ni elle ni ses collègues n'ont pu "vraiment comprendre ce qu'il se passait".
L'affaire a rapidement dépassé le cadre judiciaire, s'invitant dans le débat public et politique.
Des fausses annonces pour la "Couronne de France à 5 euros" sont apparues sur la plateforme Vinted, tournant en dérision l'événement. Sur le plan politique, le cambriolage est devenu un sujet lors des municipales parisiennes, avec des critiques visant la ministre de la Culture, Rachida Dati. En signe de la sensibilité de l'affaire, le musée a discrètement modifié son slogan d'accueil en ligne, supprimant l'inopportun "Évadez-vous au Louvre".
En résuméL'enquête sur le vol audacieux au Louvre s'intensifie, s'appuyant sur des indices scientifiques et la vidéosurveillance. Au-delà de l'aspect criminel, l'événement a mis en lumière des failles de sécurité, a captivé l'opinion publique et est devenu un enjeu politique, soulignant l'importance symbolique des trésors dérobés.