La situation entre Israël et les Palestiniens est marquée par une double tension : l'examen par le Parlement israélien de lois visant à étendre la colonisation en Cisjordanie et la fragilité du cessez-le-feu à Gaza. Ces développements suscitent la colère des pays arabes et une réaction ferme de l'administration américaine, qui cherche à préserver un calme précaire dans la région. Le Parlement israélien a acté l'examen de deux textes prévoyant d'étendre la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie, une initiative qualifiée de "provocation politique" de l'extrême droite. Cette démarche a immédiatement provoqué la colère des pays arabes, notamment de l'Arabie saoudite, et a été fermement condamnée par les États-Unis.
En visite à Jérusalem, le vice-président américain J.D.
Vance a qualifié ce vote d'"insulte" et de "coup politique très stupide".
Le secrétaire d'État Marco Rubio a averti que ces projets "menacent" la trêve, tandis que le président Donald Trump a lancé un ultimatum, prévenant qu'Israël "perdrait tout le soutien des États-Unis" en cas de poursuite de l'annexion.
Parallèlement, la situation humanitaire à Gaza demeure critique malgré la trêve en vigueur. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a qualifié la situation de "catastrophique", soulignant que l'aide entrant dans l'enclave reste "insuffisante" et que la famine persiste. La communauté internationale, y compris la Cour internationale de justice, a rappelé à Israël son obligation de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.
En résuméAlors que les États-Unis s'efforcent de consolider un cessez-le-feu précaire à Gaza, les initiatives législatives israéliennes en faveur de l'annexion de la Cisjordanie créent un nouveau point de friction majeur. Cette "escalade dangereuse" attire la condamnation internationale et complique davantage une situation régionale déjà explosive.