Alors qu'un fragile cessez-le-feu se maintient, des mouvements palestiniens, dont le Hamas, se sont accordés pour la mise en place d'un "comité indépendant" pour gérer provisoirement la bande de Gaza. Sur le plan diplomatique, le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'est montré optimiste quant à la formation d'une force internationale de stabilisation, tout en avertissant Israël contre toute annexion de la Cisjordanie. Une avancée politique notable a été annoncée : plusieurs factions palestiniennes, y compris le Hamas, ont convenu de créer un comité indépendant pour assurer l'administration temporaire de l'enclave palestinienne.
Cette initiative intervient alors que le cessez-le-feu, en vigueur depuis le 10 octobre, semble tenir.
La diplomatie américaine est également active.
En visite en Israël, le secrétaire d'État Marco Rubio a évoqué la possible création d'une Force Internationale de Stabilisation (ISF) qui se déploierait à mesure du retrait de l'armée israélienne, conformément au plan de paix de Donald Trump. Il a précisé qu'Israël aurait un droit de veto sur les pays participants.
Cependant, la situation reste extrêmement tendue.
Le président Trump a clairement averti Israël que toute annexion de la Cisjordanie lui ferait "perdre tout le soutien des Etats-Unis", une position réitérée par son secrétaire d'État. L'UNRWA a également appelé à la fin de "l'annexion croissante de la Cisjordanie". La situation humanitaire à Gaza demeure désastreuse, l'ONU estimant à 60 millions de tonnes la quantité de débris et l'OMS alertant sur une aide toujours "insuffisante".
En résuméUne avancée politique a été annoncée avec un accord entre factions palestiniennes pour un "comité indépendant" de gestion de Gaza. Sur le plan diplomatique, les États-Unis poussent pour une force internationale de stabilisation tout en mettant fermement en garde Israël contre toute annexion en Cisjordanie, qui menacerait l'ensemble du processus de paix. La situation humanitaire dans l'enclave reste catastrophique.