Cette "révolution au niveau européen", comme la décrivent certains articles, s'inscrit dans un objectif plus large d'amélioration de la sécurité routière sur le continent. La nouvelle directive prévoit que le fameux "sésame rose" ne sera plus valable indéfiniment.
Une procédure de revalidation devra être effectuée périodiquement, avec une fréquence de 10 à 15 ans, qui pourrait être réduite pour les conducteurs de plus de 65 ans. La nature de cette validation n'est pas uniforme et sera laissée à la discrétion de chaque État membre.
Les options envisagées incluent une visite médicale obligatoire, comme c'est déjà le cas dans certains pays, ou un questionnaire d'auto-évaluation des aptitudes à la conduite.
D'après les informations disponibles, la France pourrait opter pour cette seconde solution.
La mesure a suscité un débat, l'avocat en droit routier Rémy Josseaume la qualifiant de "mesure totalement bureaucratique, générale et absolue".
Les détails précis et le calendrier de mise en application dans chaque pays restent à définir.












