À l'inverse, la droite a remporté une victoire significative en faisant adopter la défiscalisation totale des heures supplémentaires, un amendement porté par Laurent Wauquiez.

Au cœur des discussions les plus acharnées se trouve la "taxe Zucman", visant les plus hauts patrimoines.

Le PS en a fait une condition de son soutien, menaçant de renverser le gouvernement si une mesure de "justice fiscale" n'était pas adoptée. Face à l'opposition du centre et de la droite, les socialistes ont proposé des versions alternatives, qualifiées de "taxe Zucman light", pour tenter de trouver un compromis. Dans ce contexte budgétaire tendu, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a lancé un avertissement sévère, déclarant que la France n'est pas "menacée de faillite, mais d'étouffement progressif" en raison du poids croissant des intérêts de la dette. Parallèlement, la droite (LR et Horizons) a annoncé son intention de profiter des débats budgétaires pour tenter de rétablir la réforme des retraites, dont la suspension a été obtenue par la gauche.