Il a entamé une tournée stratégique de six jours en Asie, tout en augmentant la pression sur le Venezuela et en ravivant les tensions avec son voisin canadien. Le principal objectif de son déplacement en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud est de tenter d'apaiser les tensions commerciales, notamment avec la Chine. Une rencontre avec son homologue Xi Jinping est le point d'orgue attendu de cette tournée, le président américain espérant conclure un accord pour éviter l'entrée en vigueur de droits de douane supplémentaires. Des discussions avec le président brésilien Lula sont également envisagées en marge du sommet de l'ASEAN.
Parallèlement, Donald Trump a surpris en annonçant une hausse de 10% des droits de douane sur les produits canadiens, une décision qui aurait été déclenchée par son agacement face à une campagne publicitaire.
Cette mesure a provoqué la stupeur de l'industrie canadienne.
Sur le front militaire, Washington a déployé d'importants moyens dans les Caraïbes, dont le porte-avions USS Gerald R. Ford, officiellement pour lutter contre le narcotrafic.
Le Venezuela, cependant, perçoit cette manœuvre comme une menace directe et accuse les États-Unis d'"inventer une guerre". Enfin, concernant le conflit en Ukraine, le président américain a déclaré qu'il ne souhaitait pas "perdre son temps" à rencontrer Vladimir Poutine sans la garantie d'un accord concret pour mettre fin à la guerre, confirmant une approche pragmatique et conditionnelle de la diplomatie avec la Russie.








