Passage à l'heure d'hiver : entre sommeil gagné et risques accrus sur les routes

Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025, la France et une partie de l'Europe passeront à l'heure d'hiver, un rituel qui consiste à reculer les horloges d'une heure. Si ce changement est souvent perçu comme l'occasion de gagner une heure de sommeil, il soulève également des préoccupations importantes en matière de sécurité routière et de bien-être général, alors que son abandon, pourtant souhaité par une majorité de citoyens européens, reste en suspens. Le principal effet négatif mis en avant est l'augmentation significative des accidents de la route impliquant les usagers les plus vulnérables. En effet, la baisse soudaine de luminosité en fin de journée, particulièrement entre 17h et 19h, coïncide avec les heures de pointe et rend les piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes moins visibles. Des opérations de sensibilisation sont menées par les autorités, comme la préfecture du Rhône, pour rappeler les bonnes pratiques en matière d'éclairage et de visibilité. Au-delà de la sécurité, le passage à l'heure d'hiver a des conséquences sur l'organisme. Ce décalage, bien que d'une seule heure, peut perturber l'horloge biologique et avoir un impact négatif sur le moral, contribuant à la dépression saisonnière pour certaines personnes. Instauré à l'origine pour réaliser des économies d'énergie, le bien-fondé de ce système est aujourd'hui largement critiqué. Malgré une consultation citoyenne européenne en 2018 et un vote du Parlement en faveur de sa suppression, le projet est au point mort, faute de consensus entre les États membres sur le choix de l'heure (hiver ou été) à conserver de manière permanente.

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En résumé

Le passage annuel à l'heure d'hiver, bien que bénéfique pour le sommeil, est associé à des conséquences négatives notables, notamment une hausse de l'accidentalité routière et un impact sur le moral. La persistance de cette mesure, malgré les critiques et les projets de suppression au niveau européen, continue d'alimenter le débat public chaque automne.

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