Le contexte politique est tendu.

La candidature de M. Ouattara pour un quatrième mandat est controversée, et ses principaux rivaux potentiels, l'ex-président Laurent Gbagbo et le banquier Tidjane Thiam, ont vu leurs candidatures rejetées. Le parti de M. Gbagbo a dénoncé un "coup d'État civil" et un "braquage électoral".

Cette situation a laissé le champ libre à une opposition fragmentée, avec des candidats jugés sans envergure suffisante pour rivaliser avec le président sortant.

Les articles décrivent un vote "sans illusion" et "sans ferveur", beaucoup d'électeurs étant encore marqués par les violences post-électorales de 2010 et 2020.

Le principal enjeu du scrutin semble donc être le taux de participation, qui sera un indicateur clé de la légitimité du vainqueur. Si le bilan économique d'Alassane Ouattara, marqué par une croissance soutenue, est salué par une partie de la population, de nombreux Ivoiriens se plaignent de la cherté de la vie et d'une répartition inégale des richesses. Les résultats sont attendus en début de semaine prochaine, sous l'œil des observateurs de la CEDEAO et de l'Union Africaine.