L'administration Trump a intensifié sa présence militaire dans la région, menaçant ouvertement le régime de Nicolás Maduro.

Le gouvernement vénézuélien a annoncé lundi avoir démantelé une « cellule criminelle financée par la CIA » qui, selon lui, prévoyait une opération « sous faux drapeau » pour justifier une attaque américaine.

Cette cellule aurait eu pour projet d'attaquer le navire de guerre américain USS Gravely, actuellement à Trinité-et-Tobago pour des exercices militaires, afin d'en faire accuser Caracas. En réponse à la présence de ce navire, qualifiée de « provocation », le Venezuela a recommandé la suspension de ses accords gaziers avec Trinité-et-Tobago. Cette escalade verbale s'inscrit dans un contexte de démonstrations de force répétées de l'armée américaine, avec plusieurs survols de bombardiers (B-1B et B-52) au large des côtes vénézuéliennes. L'administration Trump a revendiqué des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants, des opérations qualifiées d'« exécutions extrajudiciaires » par des experts en droit.

Le président américain accuse le Venezuela de complicité dans le trafic de drogue et a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes. Le sénateur américain Rick Scott a accentué la pression en conseillant à Nicolás Maduro de se rendre « en Russie ou en Chine dès maintenant », affirmant que « ses jours sont comptés ».