Pour ce faire, il prévoit une cure d'austérité d'une « exceptionnelle rigueur », notamment en santé avec 7 milliards d'euros d'économies attendues.
Parmi les mesures les plus débattues figurent une nouvelle hausse des franchises médicales, un moindre remboursement des soins dentaires et une limitation de la durée des arrêts maladie.
Ces propositions ont été qualifiées de « profondément injustes » par les associations de patients.
Le texte intègre également la suspension de la réforme des retraites jusqu'en 2028, une concession majeure faite aux socialistes. Le coût de cette mesure, estimé à 1,4 milliard d'euros en 2027, serait financé par une mise à contribution des complémentaires santé et des retraités. Cependant, la commission des Affaires sociales a déjà rejeté la surtaxe sur les mutuelles ainsi que le gel du barème de la CSG pour les retraités. Le projet de geler l'ensemble des prestations sociales (RSA, APL, allocations familiales) en 2026 pour économiser 3,6 milliards d'euros suscite également de vifs débats. Face à plus de 1 500 amendements déposés, l'issue des discussions reste incertaine.











