Le trafic des TGV sur l'axe Sud-Est a été massivement perturbé lundi, affectant des milliers de voyageurs en pleines vacances de la Toussaint. Un incendie volontaire sur des câbles de signalisation dans la Drôme est à l'origine de cette journée de galère, mettant en lumière la vulnérabilité du réseau ferroviaire. L'incident, qualifié d'« acte de vandalisme » par la SNCF et le ministre des Transports Philippe Tabarot, s'est produit dans la nuit de dimanche à lundi sur la commune d'Alixan, au sud de la gare de Valence TGV. Seize câbles ont été incendiés sur une longueur de 25 mètres, paralysant la circulation sur la ligne à grande vitesse. En conséquence, une centaine de TGV ont été perturbés, avec de nombreuses annulations et des retards allant jusqu'à sept heures sur les liaisons entre Paris et des villes comme Marseille, Montpellier et Nice. La situation a provoqué une pagaille monstre dans les gares, notamment à Marseille Saint-Charles et Paris Gare de Lyon, où des files d'attente interminables se sont formées.
La SNCF a invité les voyageurs à reporter leur trajet, le retour à la normale n'étant pas attendu avant mardi matin.
Cet événement s'ajoute à une panne d'alimentation électrique qui a également perturbé le trafic dans le Sud-Ouest.
Ces incidents soulignent la vulnérabilité croissante du réseau ferré français, long de 28 000 km, face aux actes de malveillance et aux vols de câbles en cuivre, dont la surveillance est qualifiée de « mission impossible » et dont le coût pèse de plus en plus lourd sur le budget de l'entreprise.
En résuméUn acte de vandalisme délibéré sur la ligne LGV Sud-Est a provoqué des perturbations majeures pour la SNCF, illustrant le défi permanent de la sécurisation d'un réseau ferroviaire vaste et exposé à des actes malveillants de plus en plus fréquents.