La Jamaïque est particulièrement menacée et se prépare à ce qui pourrait être « la pire catastrophe de son histoire », l'ouragan pouvant toucher terre dès la nuit de lundi à mardi. La population est appelée à se confiner dans des refuges.

La conjonction de plusieurs facteurs aggrave le danger : la puissance extrême du phénomène est combinée à une vitesse de déplacement très lente, ce qui risque de prolonger les pluies torrentielles sur les mêmes zones pendant plusieurs jours, augmentant considérablement les risques de crues soudaines et de glissements de terrain. L'ouragan devrait de surcroît traverser des régions très peuplées.

Outre la Jamaïque, Haïti, la République dominicaine, Cuba et les Bahamas se trouvent également sur la trajectoire de ce phénomène climatique dont les caractéristiques (puissance et lenteur) se font de plus en plus fréquentes selon les experts.