En réponse, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a ordonné des frappes "immédiates" et "puissantes" sur l'enclave palestinienne, ravivant les craintes d'une reprise du conflit à grande échelle.
Le point de rupture est survenu après la restitution par le Hamas de restes humains qu'Israël a identifiés comme appartenant à l'otage Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée par l'armée il y a environ deux ans. Le bureau de M. Netanyahou a qualifié cet acte de "violation flagrante" de l'accord de trêve négocié sous l'égide des États-Unis.
Cette annonce a provoqué la colère du gouvernement et des familles d'otages, qui ont appelé à une "action décisive".
En réponse, la défense civile de Gaza a annoncé la mort d'au moins 11 personnes dans de nouveaux bombardements israéliens. De son côté, la branche armée du Hamas a annoncé son intention de remettre une nouvelle dépouille "récemment trouvée dans un tunnel", tout en réitérant que la recherche des corps dans un territoire dévasté par les bombardements est une tâche "complexe et difficile". La situation humanitaire reste désastreuse, et les habitants, comme Abdelhay al-Hajj Ahmed, 60 ans, qui vit sous une tente à Jabalia, expriment leur "très grande peur que la guerre reprenne".











