Le milliardaire accuse de longue date l'encyclopédie collaborative de partialité idéologique et de "propagande", la qualifiant de "contrôlée par des activistes d'extrême gauche". Avec Grokipedia, Elon Musk promet de viser "la vérité, toute la vérité, rien que la vérité". La plateforme, dont le code source est en accès libre, a été lancée avec plus de 885 000 définitions.
Cependant, les premiers articles consultés témoignent déjà d'une orientation marquée.
Par exemple, la page consacrée à Elon Musk lui-même souligne qu'il a subi "des critiques des médias traditionnels qui font preuve de penchants à gauche".
De même, l'article sur le mouvement "Black Lives Matter" met l'accent sur les émeutes et les dommages matériels, une perspective différente de celle de Wikipédia. La création de Grokipedia a été saluée par plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite, comme l'idéologue russe Alexandre Douguine, qui a jugé son propre article "neutre" et "objectif". Ce lancement s'inscrit dans la croisade d'Elon Musk contre ce qu'il perçoit comme un biais de gauche dans les médias et les plateformes d'information, et marque une nouvelle étape dans le développement de son écosystème IA autour de l'assistant Grok, déjà intégré à X (anciennement Twitter).











