Les prévenus, aux profils variés (informaticien, enseignant, élu local), sont accusés d'avoir publié ou relayé des messages affirmant que l'épouse d'Emmanuel Macron est une femme transgenre.
Face au tribunal, certains ont plaidé "l'humour" ou "l'esprit Charlie" pour justifier leurs actions.
Le parquet a requis des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis, soulignant la gravité du cyberharcèlement. L'un des moments forts du procès a été le témoignage surprise de Tiphaine Auzière. L'avocate de 41 ans a expliqué que sa mère "subit en permanence" les conséquences de cette fausse information, dénonçant une "dégradation de ses conditions de santé" et un état de "qui-vive" constant. Cette affaire, qui a débuté par une plainte de Brigitte Macron en août 2024, expose les mécanismes et les protagonistes d'une France qui diffuse des infox, et pose la question de la responsabilité individuelle dans la propagation de rumeurs en ligne.











