D'importantes perturbations ont paralysé le trafic TGV sur l'axe Sud-Est, affectant 50 000 voyageurs, suite à des actes de vandalisme sur des infrastructures de la SNCF dans la Drôme. Les enquêteurs privilégient la piste de "l'ultragauche", un mode opératoire similaire à de précédents sabotages ayant été identifié. Les perturbations ont été causées par un incendie volontaire sur des câbles de signalisation près de Valence dans la nuit de dimanche à lundi. Un autre incendie, visant des engins d'une entreprise de BTP à seulement 200 mètres et une demi-heure plus tôt, a renforcé la thèse d'une action coordonnée. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a confirmé que la piste de "l'ultragauche" était l'une de celles explorées, évoquant des opposants à des projets d'aménagement qui "souhaitent mettre la panique dans notre pays".
Le mode opératoire rappelle en effet celui employé en juillet 2024, lorsque plusieurs lignes TGV avaient été paralysées avant l'ouverture des Jeux olympiques.
Un détail troublant vient appuyer cette thèse : un poème publié quelques heures après les faits sur des sites anarcho-libertaires revendiquait une "Attaque contre Cheval TP et la SNCF".
Face à ces actes, le ministre a reconnu qu'il était "très compliqué" de surveiller les 28 000 km de voies et que le "risque zéro" n'existait pas, tout en promettant des mesures pour protéger les "points névralgiques" du réseau.
En résuméLe sabotage de la ligne TGV Sud-Est, qui a causé une pagaille majeure, est désormais orienté vers la piste de l'ultragauche par les enquêteurs. Cet acte de vandalisme met en évidence la vulnérabilité du réseau ferroviaire français et pose la question de la sécurisation des infrastructures critiques face à des menaces ciblées.