Le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre entre Israël et le Hamas a été violemment ébranlé dans la nuit de mardi à mercredi. L'armée israélienne a mené une série de bombardements sur la bande de Gaza en représailles à la mort d'un de ses soldats, causant la mort de plus d'une centaine de Palestiniens. Selon la Défense civile de Gaza, opérant sous l'autorité du Hamas, les frappes israéliennes ont fait au moins 100 morts, dont 46 enfants. Des scènes de désolation ont été rapportées à Khan Younès, Nousseirat et dans la ville de Gaza. L'armée israélienne a confirmé avoir frappé des "dizaines" de cibles en réponse à la mort d'un soldat "tombé au combat" mardi.
Le Hamas a de son côté nié avoir attaqué les troupes israéliennes et a réaffirmé son "engagement envers l'accord de cessez-le-feu". Malgré cette escalade, Israël a annoncé une reprise du cessez-le-feu mercredi matin.
Depuis son avion présidentiel, Donald Trump a estimé qu'Israël "devait riposter" mais a assuré que "rien" ne compromettrait la trêve.
Cette flambée de violence a ravivé la peur d'une reprise de la guerre chez les habitants de l'enclave palestinienne, déjà épuisés par un conflit de deux ans et une crise humanitaire. "Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau", a témoigné une habitante de Gaza.
En résuméEn réponse à la mort d'un soldat, Israël a mené des frappes sur Gaza qui ont fait plus de 100 morts, marquant la plus grave violation du cessez-le-feu en vigueur. Bien que la trêve ait officiellement repris, cet épisode de violence démontre son extrême précarité.