Des journalistes de l'AFP ont décrit des scènes de guerre et d'horreur, avec des dizaines de corps, parfois mutilés, récupérés et exposés par des habitants en colère. Des témoins et des avocats dénoncent des "exécutions" sommaires.

"Beaucoup d’entre eux ont été tués d’une balle dans la nuque, un tir dans le dos", a affirmé un activiste.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva s'est dit "sidéré" par le nombre de morts, tandis que le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s'est déclaré "horrifié" et a demandé des enquêtes rapides.