Il quitte ainsi la présidence de la RATP, qu'il occupait depuis 2022, pour prendre les rênes d'une entreprise au cœur de nombreux défis stratégiques.

La nomination a été officialisée par un décret en Conseil des ministres.

Dans un communiqué, Jean Castex a exprimé sa "fierté" et sa "détermination" à rejoindre la SNCF. Il a identifié plusieurs défis majeurs : "l'amélioration permanente du service rendu aux voyageurs", l'adaptation à la concurrence, la "modernisation du réseau ferré" et sa résilience face au changement climatique.

Reconnu pour sa méthode basée sur "un dialogue social exigeant et de qualité et une présence permanente sur le terrain", celui qui se qualifie d'"amoureux des trains" avait déjà postulé à ce poste en 2019.

Son mandat à la RATP est crédité du succès de l'organisation des transports durant les Jeux Olympiques de 2024. Pour éviter tout conflit d'intérêts avec son ancienne entreprise, désormais concurrente de la SNCF sur certains appels d'offres, M. Castex a proposé un "déport complet sur tous les dossiers" concernés.

Il succède à Jean-Pierre Farandou, devenu ministre du Travail.