Cette décision unilatérale ravive les craintes d'une nouvelle course à l'armement et fragilise l'architecture mondiale de non-prolifération.

C'est via son réseau social Truth Social que Donald Trump a fait cette annonce fracassante, quelques minutes avant une rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping.

« En raison des programmes d’essais menés par d’autres pays, j’ai demandé au ministère de la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité.

Ce processus commencera immédiatement », a-t-il déclaré.

Cette décision s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes, notamment après les récents tests par la Russie de nouvelles armes stratégiques, comme le missile de croisière Bourevestnik et le drone sous-marin à capacité nucléaire Poséidon.

Le président américain a justifié sa position en affirmant : « S’ils font des essais, j’imagine qu’on doit en faire ».

Si Donald Trump a revendiqué la suprématie américaine en la matière, les statistiques de l'Institut de recherche international pour la paix de Stockholm (Sipri) indiquent que la Russie possède un arsenal légèrement supérieur.

La nature exacte des tests n'a pas été précisée, mais une explosion d'ogive constituerait une violation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE), dont Washington est signataire.

La Chine a immédiatement réagi en appelant les États-Unis à préserver le système mondial de non-prolifération. De nombreux analystes perçoivent cette annonce moins comme une nécessité stratégique que comme un « signal politique majeur » et une manœuvre de négociation typique de Donald Trump, qui utilise la menace pour asseoir sa position de force sur la scène internationale.