Le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, a justifié son soutien en affirmant qu'« il n’y a aucune raison [...] de ne pas voter ce que nous voulons pour notre pays ».

Face à cette situation, le gouvernement s'est retrouvé dans l'embarras. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a estimé qu'il fallait « renégocier » l'accord, le jugeant d'« une autre époque », tandis que le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a mis en garde contre une « aggravation de la crise » avec Alger. La gauche a unanimement dénoncé une manœuvre aux relents xénophobes, le socialiste Laurent Lhardit accusant le RN de ne prospérer « que sur la haine de l’autre ».