L'un de ces nouveaux interpellés, déjà connu pour des affaires de cambriolage, est considéré comme l'un des quatre membres du commando ayant pénétré dans le musée. Fait notable, quatre des suspects ont été appréhendés alors qu'ils se rendaient au stade Jean-Bouin pour assister à un match de football entre le Paris FC et l'OL.

Bien que les premiers mis en examen aient « partiellement reconnu les faits », les joyaux volés n'ont toujours pas été localisés.

Cette avancée de l'enquête met en lumière des défaillances importantes dans la sécurité du plus grand musée du monde. Des syndicats ont pointé du doigt des « défaillances techniques » et un manque de personnel. Il a été révélé que des travaux de sûreté, jugés prioritaires, étaient en attente depuis sept ans, le directeur des patrimoines reconnaissant que leur caractère prioritaire avait pu être « occulté par la multitude des projets d’investissements ». Cette apparente facilité d'exécution amène certains à douter du professionnalisme des malfaiteurs, un commentateur suggérant que même des « pieds nickelés » auraient pu réussir ce vol, ce qui témoignerait d'une préparation insuffisante de l'institution face à ce type de menace.