Des habitants témoignent de la violence sans précédent du phénomène, un pêcheur affirmant que l'ouragan Gilbert de 1988 n'était « rien à côté de ça ».
Le bilan humain est particulièrement lourd en Haïti, avec au moins 24 décès recensés.
Cuba a également subi d'importantes inondations.
Face à cette catastrophe, l'aide internationale commence à s'organiser, la France ayant annoncé l'envoi d'une cargaison humanitaire vers la Jamaïque.
L'intensité exceptionnelle de Melissa soulève des questions sur l'impact du réchauffement climatique. Selon une étude de l'Imperial College de Londres, le changement climatique a rendu un ouragan de cette puissance « 4 fois plus probable ».
Dans le contexte climatique actuel, un tel événement pourrait toucher la Jamaïque tous les 1 700 ans, contre 8 100 ans dans un monde moins réchauffé.
En raison de son bilan dévastateur, il est probable que le nom « Melissa » soit retiré de la liste des futurs ouragans par l'Organisation météorologique mondiale.











