Les principaux indices ont accusé des pertes significatives, le Nasdaq, à forte coloration technologique, lâchant 1,57 % et le S&P 500 se contractant de 0,99 %.
La publication des résultats trimestriels de plusieurs géants du secteur a servi de catalyseur à ce mouvement de vente. Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a été la plus durement touchée, son titre dévissant de 11,33 %, ce qui représente plus de 200 milliards de dollars de capitalisation boursière partis en fumée. Microsoft a également reculé de 2,92 %. Selon l'analyste Patrick O’Hare de Briefing.com, « la faiblesse observée chez Meta et Microsoft a servi de signal pour tempérer quelque peu l’enthousiasme autour de l’IA ». En effet, les marchés s'alarment de la course effrénée aux dépenses dans laquelle sont engagées ces entreprises, prêtes à investir des sommes approchant les 100 milliards de dollars par an dans l'intelligence artificielle.
Les investisseurs craignent « qu’il faille attendre un certain temps avant que ces entreprises ne voient le retour sur ces investissements considérables ».
Cette correction est également interprétée comme une « période de prise de bénéfices attendue » après une croissance fulgurante du secteur.
La situation a été aggravée par les propos du président de la Fed, Jerome Powell, qui a tempéré les espoirs d'une nouvelle baisse des taux en décembre, la jugeant « loin » d'être acquise.











