Crise en RDC : Emmanuel Macron annonce une aide internationale de 1,5 milliard d'euros
Face à la crise humanitaire dramatique dans la région des Grands Lacs, une conférence internationale organisée à Paris a permis de mobiliser plus de 1,5 milliard d'euros. Le président Emmanuel Macron a souligné l'urgence d'agir face à une tragédie marquée par des millions de déplacés et une insécurité alimentaire et sanitaire alarmante. En clôture de la conférence co-organisée par la France et le Togo, le président français a déclaré : « Nous ne pouvons pas demeurer des spectateurs silencieux de la tragédie qui se joue à l’Est de la République démocratique du Congo ». Il a rappelé les chiffres « insoutenables » de la crise, avec près de 28 millions de personnes en insécurité alimentaire, des millions de déplacés et des violences endémiques. L'aide mobilisée, qui s'inscrit dans le cadre du plan de réponse humanitaire des Nations unies, vise à fournir notamment des médicaments et de la nourriture aux populations les plus vulnérables. Au-delà de l'aide financière, des mesures logistiques concrètes ont été annoncées, comme la réouverture de l'aéroport de Goma pour les vols humanitaires « dans les prochaines semaines » et la mise en place de couloirs sécurisés pour l'acheminement de l'aide, une demande forte des ONG sur le terrain. Le président togolais, Faure Gnassingbé, a pour sa part appelé à une plus grande implication africaine dans la gestion de l'aide pour garantir la transparence et l'efficacité, déplorant que les ressources soient parfois détournées. « Il faut que l’aide soulage sans nourrir la dépendance », a-t-il insisté, appelant à un « contrôle africain renforcé » pour protéger les bienfaits de l'assistance humanitaire.



Articles
5
À Rennes, une trentaine de jeunes exilés déboutés de leur minorité luttent depuis de longs mois pour un hébergement digne. Entre solutions précaires et expulsions, ils racontent leur combat pour ne pas dormir dehors et pour aller à l’école.Reportages

Les vacances en Egypte ont viré au drame. Dimanche 21 décembre, deux bateaux de croisière naviguant sur le Nil sont entrés en collision, causant la mort d’une touriste italienne de 47 ans. Denise Ruggeri était en vacances avec son mari au moment du drame.D’après les premières informations disponibles, l’accident s’est produit peu après 19 heures à une trentaine de kilomètres du site archéologique de Louxor lors d’une manœuvre pour franchir l’écluse d’Esna, indique Corriere Della Serra.Quatre cabines détruites dans la collisionLe bateau Royal Beau Rivage, à bord duquel se trouvaient entre 70 et 80 ressortissants italiens, a heurté un autre bateau. L’impact a détruit quatre cabines et provoqué la chute de plusieurs passagers, dont certains seraient tombés à l’eau.Denise Ruggeri aurait, elle, « subi des lésions pulmonaires » après une chute dans sa cabine, précise Il Messagero. Malgré les tentatives de réanimation, la quadragénaire est décédée peu après à l’hôpital d’Esna.Originaire de Cagnano Amiterno, une petite ville de la province de L’Aquila, l’Italienne enseignait dans une école de Pizzoli. Son père, Rinaldo Ruggeri, décédé il y a quelques années, était adjoint au maire de Cagnano Amiterno, précise Abruzzo Daily.Le consulat italien a pris contact avec le mari de la victime, Adolfo Roochi, et les autres touristes italiens présents à bord, tandis que l’ambassadeur italien au Caire, Agostino Palese, a confirmé l’accident. Il précise qu’aucun autre Italien n’a été blessé dans la collision. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances du drame.Fin octobre, une autre croisière sur le Nil a failli virer au drame. Un incendie s’est déclaré à bord d’un bateau de croisière, forçant l’évacuation d’une soixantaine d’Italiens présents à bord. Tous ont été évacués à temps.

Deux explosions ont retenti en début d’après-midi, lundi 22 décembre, sur le site Elkem Silicones à Saint-Fons, près de Lyon, faisant plusieurs blessés.

Une explosion a fait plusieurs blessés ce lundi 22 décembre à Saint-Fons, au sein d'une usine Seveso. Les sapeurs-pompiers sont en nombre sur place.





