Une version allégée, proposée par le Parti Socialiste comme voie de compromis, a subi le même sort, constituant un revers majeur pour le PS qui en avait fait une condition pour ne pas censurer le gouvernement.
Dans un retournement de situation, une alliance hétéroclite composée de députés socialistes, du Rassemblement National, du MoDem et de centristes a permis l'adoption d'un amendement transformant l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en un « impôt sur la fortune improductive ».
Cette nouvelle fiscalité, portée par le député MoDem Jean-Paul Mattei, cible les actifs non productifs.
Parallèlement, une taxe sur les holdings a été adoptée mais sa portée a été considérablement réduite par la droite.
Face à la menace d'une motion de censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu s'est personnellement impliqué dans les débats, faisant des concessions notables comme l'abandon du gel des pensions de retraite et des minima sociaux. De plus, la commission des affaires sociales a validé la suspension de la réforme des retraites de 2023, une manœuvre du gouvernement pour s'assurer du soutien socialiste et éviter une crise politique majeure.












