À la suite du spectaculaire vol des joyaux de la Couronne au musée du Louvre, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a publiquement dénoncé une « sous-estimation chronique » des risques et annoncé des mesures de sécurité d'urgence. Parallèlement, l'enquête progresse avec de nouvelles interpellations de suspects clés. Une enquête administrative diligentée après le cambriolage a mis en lumière de graves défaillances. S'exprimant sur TF1, la ministre a pointé « plus de vingt ans » de sous-estimation structurelle des risques d'intrusion et de vol, des protocoles « totalement obsolètes » et une gouvernance « pas adaptée ». En réponse, elle a promis l'installation de dispositifs anti-voiture-bélier et anti-intrusion aux abords du musée « avant la fin de l'année » pour combler une « faille sécuritaire majeure ». Rachida Dati a également ordonné à la présidente du Louvre, Laurence des Cars, de convoquer un conseil d'administration d'urgence pour réformer la gouvernance et créer une nouvelle direction de la sûreté.
Sur le plan judiciaire, l'enquête a connu des avancées significatives avec l'arrestation de cinq nouvelles personnes, portant le total à sept. Parmi elles figure le troisième membre présumé du commando, considéré comme le plus expérimenté, qui a été appréhendé alors qu'il s'apprêtait à assister à un match de football au stade Jean-Bouin.
Malgré ces arrestations, les huit joyaux, d'une valeur estimée à 88 millions d'euros, n'ont toujours pas été retrouvés.
Cette affaire met en lumière la vulnérabilité d'une des institutions culturelles les plus prestigieuses au monde et exerce une pression intense sur sa direction et le gouvernement.
En résuméLe casse du Louvre a révélé de profondes lacunes en matière de sécurité, poussant la ministre de la Culture à annoncer des mesures d'urgence. L'enquête policière progresse avec l'arrestation de plusieurs suspects, mais le butin reste introuvable.