Cette décision, bien que non contraignante, met le gouvernement sous pression et fragilise les relations diplomatiques avec Alger.
La résolution, qualifiée de « victoire historique » par le RN, a été adoptée à une seule voix de majorité lors de la « niche parlementaire » du parti. Elle a recueilli le soutien de députés Les Républicains (LR) et de certains membres du groupe Horizons, de la majorité présidentielle, témoignant d'une convergence croissante des droites sur les questions migratoires. L'accord de 1968 confère aux ressortissants algériens un statut spécial et plus favorable en matière d'entrée, de séjour et de travail en France.
Ses détracteurs le jugent obsolète et responsable d'une immigration non maîtrisée. Suite au vote, le Premier ministre Sébastien Lecornu a reconnu que cet accord « appartient à une autre époque » et devrait être « renégocié ».
Cependant, des voix au sein du gouvernement et de l'opposition, comme celle du Premier secrétaire du PS Olivier Faure, ont mis en garde contre les risques d'une dénonciation unilatérale. Olivier Faure a estimé que l'accord avait « encore du sens » et qu'il ne fallait « pas le changer », soulignant l'importance de maintenir une relation apaisée avec l'Algérie, notamment pour la coopération en matière de sécurité et de renseignement. Ce vote met en lumière le dilemme de l'exécutif, pris entre la pression de la droite et de l'extrême droite et la nécessité de préserver des liens diplomatiques cruciaux.












