Le tribunal a également prononcé à leur encontre une interdiction définitive du territoire français.
Le caractère antisémite de l'acte a été retenu par la justice, soulignant la gravité de la dégradation du Mur des Justes, un lieu hautement symbolique. Au total, près de 500 pochoirs de mains rouges avaient été apposés sur plusieurs murs de la capitale, mais ceux du Mémorial ont particulièrement choqué. Le procès, qualifié d'« inédit », a mis en lumière les méthodes de guerre hybride et de déstabilisation employées par des puissances étrangères sur le sol français. L'utilisation de ressortissants étrangers pour commettre des actes visant à attiser les tensions et à s'attaquer à des symboles mémoriels sensibles a été au cœur des débats. La sévérité des peines infligées témoigne de la volonté des autorités judiciaires de sanctionner fermement de tels agissements, qui portent atteinte à la fois à la mémoire des victimes de la Shoah et à la souveraineté nationale.












