Face à l'ampleur des dégâts, la communauté internationale commence à organiser l'envoi d'aide humanitaire.

Le dernier bilan fait état d'au moins 30 morts en Haïti et 19 en Jamaïque. L'ouragan, qui a frappé la Jamaïque en catégorie 5, a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans, causant des destructions massives d'habitations et d'infrastructures. Dans le sud-ouest de la Jamaïque, des zones comme la région de Black River sont particulièrement sinistrées, avec des routes encore inondées et des habitants désemparés qui n'ont pas encore reçu d'aide officielle.

À Cuba, bien qu'aucune victime n'ait été signalée, l'ouragan a aggravé une situation économique déjà précaire.

L'aide internationale commence à arriver dans les zones dévastées.

Des cargos humanitaires ont atteint la Jamaïque, et les Nations unies ont annoncé le déblocage de fonds d'urgence. Cette catastrophe met une nouvelle fois en évidence la vulnérabilité des nations insulaires des Caraïbes face aux phénomènes météorologiques extrêmes, dont la fréquence et l'intensité sont accentuées par le changement climatique. En plus des destructions, une autre menace pèse sur la Jamaïque : les autorités craignent que les crocodiles, chassés de leur habitat par les inondations, ne se déplacent vers des zones peuplées.