Les faits, qui se seraient déroulés dans un lieu censé être sous surveillance, soulèvent de graves questions sur l'abus d'autorité. Les deux fonctionnaires de police sont accusés d'avoir violé une femme de 26 ans qui se trouvait dans les geôles du tribunal dans la nuit du 28 octobre.
Suite à la plainte de la victime, ils ont été suspendus, placés en garde à vue, puis déférés. Ils ont été mis en examen pour "viol aggravé en abusant de l'autorité conférée par leur fonction" et placés en détention provisoire.
Les deux policiers reconnaissent avoir eu des relations sexuelles avec la détenue, mais affirment qu'elles étaient consenties.
Cependant, l'un des fonctionnaires a filmé la scène avec son téléphone portable, un élément qui sera crucial pour l'enquête.
L'affaire a provoqué une onde de choc, les actes étant qualifiés d'"inimaginables" au sein même d'une institution judiciaire, un lieu censé être sécurisé et sous surveillance. L'enquête, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), devra faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces faits présumés et déterminer s'il y a eu contrainte et abus d'une situation de vulnérabilité.












