Présenté comme le plus grand édifice culturel du XXIe siècle, ce projet monumental représente un enjeu politique et économique crucial pour le pays.

La cérémonie d'inauguration, qualifiée de "fastueuse", a eu lieu samedi soir en présence du président Sissi.

Le musée, qui s'étend sur près de 500 000 mètres carrés, est le fruit de deux décennies de labeur et d'un investissement colossal. Il abrite des collections inestimables qui balaient cinq mille ans d'histoire et trente dynasties de pharaons, avec en vedette le trésor complet de Toutânkhamon. Le pouvoir égyptien a décrit le GEM comme un "don de l'Égypte au monde", soulignant son importance en tant que vitrine culturelle internationale et instrument de "soft power".

Au-delà du prestige, l'enjeu est également économique.

L'Égypte espère que cette nouvelle institution attirera massivement les touristes et permettra d'atteindre l'objectif de 30 millions de visiteurs par an d'ici cinq ans.

Ce projet s'inscrit dans une stratégie plus large visant à relancer un secteur touristique vital pour l'économie du pays, en capitalisant sur son patrimoine historique unique au monde.