Cette séquence politique ravive les tensions mémorielles et diplomatiques entre les deux pays.
La résolution, adoptée le 30 octobre avec les voix du RN, d'une partie des Républicains et du groupe Horizons, appelle le gouvernement français à renégocier cet accord qui accorde un statut spécifique aux ressortissants algériens en matière de séjour, de travail et de circulation en France. Face à cette initiative parlementaire, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a adopté une posture prudente, qualifiant la résolution d'affaire interne à la France et soulignant son caractère non contraignant pour l'exécutif. Cette réaction contraste avec l'agitation politique en France, où le vote est perçu par certains analystes comme l'aboutissement d'une longue convergence idéologique entre la droite et l'extrême droite sur les questions coloniales et migratoires.
L'historien Alain Ruscio analyse ce phénomène comme une transmission de la "nostalgérie" de génération en génération.
Le député Charles Rodwell (EPR), bien qu'auteur d'un rapport allant dans le sens d'une révision, a expliqué ne pas avoir voté le texte du RN en raison d'un "vide juridique" qui pourrait être préjudiciable aux intérêts français.












