Le gouvernement pourrait être contraint de recourir aux ordonnances, une option qui, selon le député socialiste Jérôme Guedj, provoquerait sa chute : « S’il y a ordonnances, le gouvernement tombera ». Dans ce contexte tendu, le Parti socialiste, sous la direction d'Olivier Faure, adopte une stratégie de compromis, cherchant à obtenir des victoires sur des mesures fiscales tout en maintenant la pression, une position qui déstabilise ses alliés de gauche.
Plusieurs mesures visant les plus aisés ont été adoptées, totalisant plus de 5 milliards d'euros de recettes nouvelles.
Parmi elles, un "impôt sur la fortune improductive" (IFI) remanié, qui cible notamment l'assurance-vie, et la restauration de "l'exit tax" pour freiner l'évasion fiscale des entrepreneurs, un amendement porté par le RN.
Ces mesures suscitent de vives critiques dans les milieux économiques.
Le prix Nobel Philippe Aghion s'est dit « atterré par le niveau intellectuel et économique de certains députés », craignant un impact négatif sur l'attractivité de la France. Le Rassemblement National adopte une position ambiguë, votant parfois avec la gauche, parfois avec la droite, ce qui réveille des divisions internes sur sa ligne économique.
Jordan Bardella a accusé les macronistes d'avoir « livré l’économie du pays à la gauche au détriment du bon sens ».












