D'autres plateformes comme Temu et Wish sont également visées par des signalements.
Face à l'indignation, le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a menacé d'interdire l'accès à Shein en France en cas de récidive, affirmant que la plateforme a « dépassé les bornes ». La haute-commissaire à l'Enfance, Sarah El Haïry, a qualifié ces objets de « pédocriminels » et a annoncé son intention de convoquer « l'ensemble des grandes plateformes » pour remonter jusqu'aux fournisseurs et enquêter sur les acheteurs. En réponse, Shein a affirmé avoir mis en place une « interdiction totale des produits de type poupée sexuelle » au niveau mondial et a retiré les annonces. La plateforme, qui fonctionne majoritairement comme une "marketplace" hébergeant des vendeurs tiers, a plaidé une méconnaissance du contenu vendu, soulignant les failles dans ses processus de vérification.
Ce scandale survient à un moment critique pour Shein, qui doit ouvrir sa première boutique physique en France au BHV à Paris.
Malgré la polémique et une manifestation d'une association devant le grand magasin, le directeur du BHV, Karl-Stéphane Cottendin, a défendu le maintien de l'ouverture.
Les représentants de Shein ont été convoqués « devant les députés sous quinze jours » pour s'expliquer.












