Cette libération marque une étape cruciale dans un dossier diplomatique tendu, la France ayant toujours considéré leur détention comme une prise d'otages d'État.

Le couple d'enseignants, Cécile Kohler, 40 ans, et Jacques Paris, 72 ans, avait été arrêté en mai 2022 alors qu'ils achevaient un séjour touristique en Iran.

Les autorités iraniennes les accusaient d'espionnage, des charges que Paris a constamment rejetées, dénonçant un chantage politique.

Leur calvaire a été marqué par une longue détention provisoire et des condamnations à de lourdes peines de prison en octobre dernier. L'annonce de leur sortie de prison a été faite par le président Macron sur le réseau social X. Il a précisé qu'ils se trouvaient à la résidence de l'ambassadeur de France à Téhéran, qualifiant cette libération de « première étape » et espérant leur « retour en France le plus rapidement possible ». La nouvelle a été accueillie par une réaction unanime de la classe politique française, qui a exprimé sa joie et son soulagement.

Les diplomates français ont travaillé dans le plus grand secret pendant des semaines pour obtenir cette issue positive, restant prudents jusqu'à ce que la sécurité des deux ex-otages soit assurée.