Cette tendance a poussé le président Emmanuel Macron à réagir, déclarant qu'« on ne grandit pas un pays en attaquant ses champions ».

La principale source de tension reste la négociation entre le gouvernement de Sébastien Lecornu et le Parti socialiste concernant la suspension de la réforme des retraites, une concession majeure qui conditionne le soutien du PS et donc la survie du gouvernement. Face à l'enlisement des débats et à l'approche de la date limite du 23 novembre pour transmettre le texte au Sénat, l'hypothèse d'un échec du vote et d'un recours du gouvernement à l'article 49.3 ou à des ordonnances refait surface. La ministre Amélie de Montchalin a toutefois assuré que le gouvernement s'engageait à « transmettre » au Sénat « tous les amendements votés » par l'Assemblée, même en l'absence d'un vote formel sur la première partie du texte.