Cette peine est assortie d'une interdiction définitive d'exercer toute activité en contact avec des mineurs.

Le jugement est légèrement inférieur aux réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine de huit ans de prison ferme à l'encontre de l'éducateur sportif. Tout au long de son procès, Eric Olhats a nié les faits qui lui étaient reprochés.

Les accusations, portées par plusieurs jeunes joueurs qu'il avait sous sa responsabilité, ont mis en lumière des agissements graves dans le milieu de la formation sportive. Le témoignage de l'un des plaignants à la barre a été particulièrement marquant. Ce dernier a exprimé son regret face à l'attitude de l'accusé, déclarant : « J'aurais aimé qu'il ait la dignité et le courage d'avouer ». Cette condamnation met un terme à une affaire qui a secoué le monde du football et soulève une nouvelle fois la question de la protection des jeunes sportifs face aux prédateurs sexuels. Le parcours d'Eric Olhats, de découvreur de talents à condamné pour agressions sexuelles, illustre une chute brutale et met en évidence la vulnérabilité des jeunes aspirants professionnels.