Selon les chiffres, ce gaz serait impliqué dans 50 décès sur les routes en 2024.

Le problème majeur réside dans son statut légal.

Contrairement à l'alcool ou aux drogues, inhaler du protoxyde d'azote avant de conduire n'est pas spécifiquement illégal en France, ce qui complique la répression.

Les forces de l'ordre ne disposent pas de tests de dépistage homologués pour détecter sa consommation lors des contrôles routiers. Face à ce fléau grandissant, notamment chez les jeunes, des associations de victimes et des élus politiques, comme le député qui a saisi la justice, réclament que le protoxyde d'azote soit qualifié de stupéfiant. Une telle mesure permettrait de mettre en place des outils de contrôle et de sanctionner plus sévèrement les conducteurs qui mettent en danger la vie d'autrui.