Depuis plusieurs mois, les forces russes mènent des opérations et des bombardements intensifs pour prendre en tenaille l'agglomération.
L'état-major ukrainien a fait état d'au moins "49 affrontements" pour la seule journée de mardi sur ce front.
La situation est si tendue que le président Volodymyr Zelensky s'est rendu sur place pour rencontrer les troupes. Malgré l'intensité des combats urbains, l'armée ukrainienne assure que Pokrovsk n'est pas encore encerclée.
Cependant, la ville est en pleine agonie. Les autorités locales indiquent que 1 200 civils sont toujours présents, tandis que la menace de coupures de chauffage cet hiver est jugée "significative" en raison des frappes russes sur les infrastructures énergétiques.
La bataille de Pokrovsk est entrée dans sa phase finale, Moscou ayant engagé des moyens colossaux pour faire sauter ce verrou défensif.
Sur le plan diplomatique, l'Ukraine a obtenu le statut de "partenaire renforcé" d'une coalition militaire réunissant des pays du nord de l'Europe.
Parallèlement, la tension nucléaire monte d'un cran.
En réaction à l'ordre de Donald Trump de reprendre les tests nucléaires américains, Vladimir Poutine a déclaré envisager de faire de même, une menace qualifiée de "sérieuse" par le président russe.












