Cette distinction vient couronner un livre événement de la rentrée littéraire, quelques jours après une déception au prix Goncourt.
"Kolkhoze", publié aux éditions P.O.L, a été salué par le jury du Médicis ce mercredi 5 novembre.
Le roman est décrit comme une chronique familiale à vif, écrite après le décès de sa mère, l'historienne Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française. Dans ce livre, l'auteur remonte le fil de son histoire familiale sur quatre générations, entre ses origines russes et géorgiennes, tout en percutant l'actualité, notamment la guerre en Ukraine et ses liens avec la Russie de Poutine.
Il y dresse un portrait complexe de sa mère, avec qui il entretenait des relations difficiles.
Après avoir obtenu zéro voix lors des délibérations du prix Goncourt, cette récompense du Médicis apparaît comme une reconnaissance méritée pour l'un des auteurs les plus en vue de la littérature française contemporaine. Il s'agit du troisième grand prix littéraire de sa carrière, après le Fémina en 1995 pour "La Classe de neige" et le Renaudot en 2011 pour "Limonov". Le prix Médicis étranger a été attribué à la Britannique Nina Allan pour "Les Bons Voisins", et celui de l'essai à Fabrice Gabriel pour "Au cinéma central".












