Cependant, leur retour en France est suspendu à des négociations diplomatiques complexes, vraisemblablement liées au sort d'une citoyenne iranienne détenue à Paris.
Mardi soir, le président Emmanuel Macron a annoncé que les deux Français, arrêtés en mai 2022 et accusés d'espionnage, avaient quitté leur lieu de détention. Ils se trouvent désormais en sécurité à l'ambassade de France à Téhéran, mais sous un régime de "liberté conditionnelle", sans autorisation de quitter le territoire iranien.
Le président français a exigé leur "libération pleine et entière" lors d'un entretien téléphonique avec son homologue iranien.
Plusieurs sources indiquent que leur sort est lié à celui de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne de 39 ans interpellée en France en février 2025 pour "apologie du terrorisme".
Elle se trouverait maintenant à l'ambassade d'Iran à Paris, dans une symétrie troublante avec la situation des Français.
Cette diplomatie des otages, où des ressortissants étrangers sont utilisés comme monnaie d'échange, est une pratique récurrente du régime iranien.
Les proches de Cécile Kohler et Jacques Paris ont exprimé leur "immense bonheur" et leur soulagement, tout en restant prudents. L'ambassadeur de France en Iran a pu s'entretenir avec eux et a rapporté qu'ils semblaient "physiquement et moralement dans des conditions satisfaisantes", ajoutant qu'ils ont affirmé n'avoir "pas tenu" sans le soutien manifesté en France.
La classe politique française a unanimement salué cette première étape vers leur libération définitive.












