Il dénonce un "retard considérable dans les investissements" essentiels à la sûreté et à la maintenance. Selon la Cour, la direction du musée a favorisé des "opérations visibles et attractives" plutôt que de s'attaquer aux urgences. Le rapport chiffre à 83 millions d'euros les besoins pour la rénovation des systèmes de sécurité, mais constate que seuls 3 millions ont été dépensés en sept ans. Dans le même temps, plus de 100 millions d'euros ont été déboursés pour de nouvelles acquisitions.

La gestion du fonds de dotation et la stratégie d'acquisition, jugée trop dispendieuse, sont également pointées du doigt. En réponse, la direction du Louvre a estimé que le rapport "méconnaît" son action et que sa gestion ne peut être jugée que sur le "temps long", se défendant des critiques sur ses priorités d'investissement.