La sanction, annoncée ce jeudi, fait suite à une plainte déposée en 2019 par un concurrent.

Le gendarme de la concurrence reproche à Doctolib d'avoir mis en place des pratiques visant à "verrouiller le marché national". Parmi celles-ci figurent des clauses d'exclusivité imposées aux professionnels de santé et le rachat de son principal concurrent, MonDocteur, en 2018.

L'Autorité a estimé que ces agissements avaient pour but de consolider une position hégémonique et d'évincer les autres acteurs.

Doctolib, l'une des plus grandes réussites de la tech française, a immédiatement annoncé son intention de faire appel.

Dans un communiqué, l'entreprise a déclaré que cette décision présentait "une lecture erronée de notre activité" et a nié être en position dominante, affirmant n'équiper que "30% des soignants français".