Le concert du chef d'orchestre israélien Lahav Shani, qui se tenait jeudi soir, a été interrompu par des activistes qui ont fait usage de fumigènes, provoquant des scènes de chaos et des échauffourées avec des spectateurs. Un musicien de l'orchestre a témoigné de l'effroi de la situation, déclarant : "C'était terrible".

Quatre personnes, dont un individu fiché S, ont été interpellées et placées en garde à vue.

La Philharmonie de Paris a porté plainte et condamné fermement ces "graves incidents". La quasi-totalité de la classe politique a dénoncé ces actes, la ministre de la Culture Rachida Dati affirmant que "la violence n'a pas sa place dans une salle de concert". Seule La France insoumise s'est démarquée, l'eurodéputée Manon Aubry déclarant ne pas condamner ces actions.

Le président du Crif, Yonathan Arfi, a accusé LFI d'avoir "encouragé" ce type d'actes par ses prises de position.

Ces incidents s'inscrivent dans un contexte tendu où des appels à l'annulation du concert avaient été lancés en amont, soulevant la question de l'importation du conflit israélo-palestinien sur la scène culturelle française et interrogeant sur la sécurité des institutions culturelles.